Le Frac Normandie à Sotteville-lès-Rouen invite Nelly Monnier. Déjà présente au sein de sa collection à travers le projet d’Atlas des Régions Naturelles qu’elle mène avec Eric Tabuchi, le Frac Normandie a récemment enrichi son fonds de quatre peintures de l’artiste.

Ces peintures participent d’une série pour laquelle Nelly Monnier reproduit sur la toile des « abstractions trouvées », soit des motifs abstraits présents dans le paysage urbain, souvent périphérique. Elle titre d’ailleurs ses toiles d’après le nom de la ville (en l’occurrence normande) dans laquelle elle a découvert un motif. Ces motifs, qui échappent régulièrement à notre regard, sont par le passage à la peinture sur toile, et leur décontextualisation, anoblis. L’ensemble retrace une petite histoire de l’aménagement urbain et des multiples tentatives d’embellissement.

Nelly Monnier est née en 1988, elle vit et travaille dans l’Ain et en Essonne. Après une enfance rurale et des études de cinéma à Bourg-en-Bresse, elle obtient un DNSEP à l’ENSBA Lyon en 2012. Elle présente ensuite son travail, où peinture, dessin et récit abordent les rapports entre l’architecture, le décoratif et le paysage au Creux de l’enfer (Thiers), au musée Fabre de Montpellier suite à l’obtention du prix Félix Sabatier, à l’IAC (Lyon/Villeurbanne) en 2013 puis à Singapour en 2015, au Salon de la Jeune Création en 2017, ou encore à la galerie 22,48m2 (Paris), au Metaxu (Toulon) et à la Cantine (Belfort) récemment.

Ci-dessus : Portrait de Nelly Monnier

Photographie  : Margot Montigny

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