L’ÉVÉNEMENT EST REPORTÉ. Nous organisons une nouvelle rencontre et revenons vers vous au plus vite avec la date définitive.

Une invitation du Centre photographique Rouen Normandie.

Le Centre photographique Rouen Normandie invite Sara Favriau dans le cadre de la résidence artistique qu’elle mène au lycée Gilbert Martin du Neubourg. L’artiste poursuit depuis deux ans une opération poétique d’enforestation, qui a pour titre : Je vois trouble, longuement, un paysage transitoire. Ce projet, fruit d’une collaboration sur le long cours avec des biologistes de l’URFM et de l’INRAe Avignon, travaillant eux-même sur la sécheresse des arbres et les changements climatiques, développe un sujet commun : la forêt comme espace d’engagement. Avec les élèves du lycée, Sara Favriau conduit son action poétique sur une parcelle forestière et s’inspire du kintsugi (procédé d’agrafe japonais) pour redonner vie aux arbres et branches endommagés. À cette occasion, elle présentera son travail mêlant sculpture, installation, film et performance.

Sara Favriau est lauréate du Prix des Amis du Palais de Tokyo 2015. En 2016, elle bénéficie d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo : La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière. En 2017, Elle expose en solo-show au Château de Chaumont, à Independent Brussels et effectue une résidence : Arts et monde du travail avec Ministère de la Culture, en partenariat avec le CNEAI. En 2018, elle participe à la première Biennale de Bangkok Beyond Bliss en tant qu’invité d’honneur. En 2019, elle effectue la résidence French Los Angeles Exchange (FLAX) et participe à la première Biennale de Rabat. Le travail de Sara Favriau est présent dans de nombreuses collections publiques : FMAC (collection de la ville de Paris), FDAC Essonne, MAC VAL (installation pérenne)…

Sara Favriau est née en 1983. Elle vit et travaille à Paris.

Ci-dessus : Sara Favriau, la redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière, bois Douglas, dimension variable, vue d’exposition Palais de Tokyo, 2016 © André Morin